Quand Raphaëlle et sa famille découvrent les signes

Quand Raphaëlle et sa famille découvrent les signes

Quand Raphaëlle et sa famille découvrent les signes

texte martin dupon famille qui signes

D’abord, des présentations

Bonjour,

Je m’appelle Martin Dupont et je suis papa et beau-papa de 4 magnifiques jeunes filles. Ma petite Raphaëlle de 10 mois est très dégourdie et moteur.

 

La découverte de la langue des signes simplifiés

Ma femme m’a présenté l’idée de la langue des signes quand Raphy avait 5 mois. Je ne saisissais pas le principe donc on a écouté des vidéos de Samuel Signes. J’ai vraiment été intéressé par l’idée de comprendre aussi bien mon bébé que ma femme. Je voulais surtout qu’elle nous communique ce qu’elle voulait, même sans savoir parler.

J’étais sceptique au début, mais on a transformé ça en jeu avec ses grandes sœurs. On a acheté la boite avec tous les signes et on les pratiquait tous ensemble, à table, ou le soir, en jeu de devinette.

On ne s’est pas imposé une réussite ou un objectif, juste d’intégrer la langue des signes entre nous et avec Raphy, de signer Lait, Couche et 2 ou 3 autres qu’on trouvait pratiques.

 

Quand le plaisir initial se transforme en communication

Un soir où elle pleurait beaucoup, après le repas, je l’ai prise pour lui demander ce qu’elle voulait. Elle a signé  »lait » pour me faire savoir ce qu’elle voulait, que maman l’allaite. Ça nous a tous tellement fait chaud au cœur! On était tous souriants! On pouvait l’aider, on avait le pouvoir de calmer ses pleurs et de répondre à ce qu’elle voulait.

On l’utilise aussi au parc ou à l’extérieur, pour se comprendre entre nous et ne pas les oublier. Raphy signe 3 mots : Lait, Laver et Fini. C’est déjà très aidant, car si elle veut sortir du bain, ou ne plus manger, elle fait Fini! Pas besoin de pleurer, pas besoin de crier, elle nous regarde et on lui répond .

Je suis très fier de ma fille, et on a montré ça à son parrain et sa mamie aussi. C’est toujours très touchant de la voir nous parler sans les mots… Elle dit papa et maman mais parle beaucoup plus, c’est la preuve qu’elle comprend tellement plus que ce qu’elle aurait pu nous dire! Je peux vous garantir que même si ça semble long, c’est très avantageux autant pour eux que pour nous quand le déclic se fait ! Nous, on est reconnaissant d’avoir appris cette méthode, en tout cas et on va continuer longtemps!

 

Pour la suite des choses

J’ai bien hâte de vous partager mes autres expériences, l’évolution de Raphaëlle, et par le fait même de nous tous dans cette belle aventure. J’ai bien hâte aussi de vous parler des premières de Raphaëlle, donc de mes premières en tant que papa, qui pour moi, est le plus beau rôle de ma vie qui me comble d’amour.

 

Martin Dupont

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Voyez l’évolution de Raphaëlle, notre petite muse, en video, faire des signes sur nos réseaux sociaux! Amusez-vous à la regarder, c’est magique!

Ici, Raphaëlle signe Lait et ici, Raphaëlle signe Laver !

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S’offrir du doux en intégrant quelques signes

S’offrir du doux en intégrant quelques signes

S’offrir du doux en intégrant quelques signes

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S’il y a une des choses que la pandémie 2020 a eu de positif, c’est d’avoir permis à plusieurs parents de reconnecter avec leurs enfants.

Le rythme de vie nord-américain va si vite. Entre nos multiples obligations, on en vient à mettre un peu de côté les moments qui nous sont chers.

Ce temps d’arrêt obligatoire a donné l’occasion à de nombreux parents d’adopter un rythme plus lent durant quelques mois. Et avouons que ça a fait un bien fou !

Saviez-vous que l’intégration de quelques signes dans votre quotidien permet des moments doux ? Si certains trouvent cela étrange, je vous démontre le contraire ici.

 

5 opportunités de moments doux

Voici mon top 5 des raisons expliquant les moments doux dans l’usage des signes :

 

1- Permet de créer un échange

Le langage est bien plus que la parole. Avant même de savoir parler, l’enfant communique. Le goût de l’échange à travers un médium, ici la motricité, est à cultiver précieusement.

L’échange est chargé de douceur parce que c’est un moment basé sur une volonté commune. C’est magique.

 

2- Donne des bases solides au parent et à l’enfant

Qui est un adepte du multi-tâches ? Le langage des signes vous obligera à délaisser cela et c’est tant mieux. Avec votre enfant, c’est le moment présent qui compte. Pour signer comme il faut, il faut avoir un contact visuel avec l’enfant (donc impossible de faire la vaisselle en même temps!) et résumer notre message à un mot clé (simplification). Comme parent, apprendre à formuler un message simple est essentiel lorsque l’enfant append à parler. Vivre l’instant présent est extrêmement doux.

 

3- Voir les opportunités partout

Pour signer, nul besoin de matériel à trimballer en voyage ou au parc. Seules vos 2 mains sont nécessaires. Sans pression, vous pouvez faire découvrir des nouveaux mots en combinant le geste à la parole quel que soit l’âge ou la difficulté de votre enfant. C’est plein d’opportunités. Adieu charge mentale.

 

4- Apprendre à connaitre son enfant

Ce point est sans doute mon favori. Tout comme lorsqu’on parle, les signes sont uniques d’un enfant à l’autre. La manière dont l’enfant exécute le signe pour transmettre son idée est, déjà, modulé par sa personnalité. Encore plus important, comme les signes dépendent du niveau de motricité, ça nous oblige à prendre le temps de décoder notre enfant et ses besoins pour saisir le signe fait. Mieux comprendre son enfant, sa personnalité et ses façons de faire est une richesse inestimable.

 

5- L’état d’esprit

Pressé par le temps ou en colère ? On peut parler vite ou changer notre ton de voix. Il est cependant très rare que l’on utilise un signe dans un contexte similaire comme
adulte. Le signe est neutre. L’enfant apprend à décoder notre langage non verbal et verbal pour ensuite comprendre notre message. Généralement, notre inclusion des signes dans le quotidien se fait lorsque nous sommes détendus, l’esprit ouvert.

 

Signer permet d’introduire quelques perles de douceur autant pour le parent que pour l’enfant.

 

Stéphany Laflèche

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Maman a paniqué!

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https://www.samuelsigns.com/fr/langue-des-signes-avec-samuel-signes-blogue-chute-samuel-par-eugenie-miron/

Partage du livre de Samuel

Ouf j’ai eu la peur de ma vie aujourd’hui. Pour la première fois, mon champion, tu as perdu connaissance ou tu as fait une chute de pression, tout est encore mélangé dans ma tête.

Mon dieu, je ne sais pas comment tu as fait pour pas te blesser, mais tu es tombé sur le béton comme une feuille.

Pour la première fois de ma vie j’ai paniqué …quand je t’ai prise par terre et que j’ai senti ton corps mou …j’ai crié à ton papa ANDRÉ vient vite… Quand je dis André tu le sais que c’est d’une grande importance et cela t’a plutôt stressé et fait ressentir ma propre peur. Tu as pleuré à cause de moi, car je t’ai fait peur de par ma réaction. Tu m’as ensuite demandé : pourquoi maman tu as eu peur ?

Tout s’est passé si vite quelques fractions de seconde pour toi et pour moi.

Je t’ai expliqué que ma réaction fut la peur due à la sensation de ton corps mou dans mes bras.

En fait, quand j’y repense ses quelques secondes m’ont paru une éternité. La raison pour laquelle j’ai paniqué et que j’ai appelé ton papa … je crois que mon cerveau a pris le dessus et s’est mis à imaginer le plus (Bad) des scénarios. C’est fou et cela en quelques secondes seulement.

Ouf tu es resté collé dans mes bras en position fœtus, j’ai pris une grande respiration et mon calme de maman forte est revenu. Je t’ai dit tout est ok, je t’aime tout va bien … Je t’ai sécurisé et par le fait même je me suis sécurisée moi-même.

J’ai réalisé que c’est ma réaction qui t’a fait plus peur qu’autre chose au début car tu n’avais pas eu le temps de réaliser ce qui s’était passé.

Ton retour à la réalité ça été de voir ta maman qui appelait ton papa en panique. J’ai continué de te coller, te bercer un bon moment. J’ai vu dans ton regard la peur de l’inconnu, plusieurs questionnements se forgeaient dans ton esprit et tu m’as demandé:

Maman est-ce que cela peut m’arriver encore?

Pourquoi cela m’est arrivé?

Tant de questions que je ne pouvais pas te répondre avec certitude.

On a ensuite observé ton corps et aucune égratignure (rien). Tu étais tombé sur le béton et tu m’as dit que tes anges t’avaient protégé (hé oui les anges font partie de nos vies. Honnêtement je me pose la question comment tu n’as eu aucune égratignure avec une chute pareille, c’est comme si tu étais tombé sur un matelas.)

Ensuite tu as eu envie de m’expliquer.

Mon dieu, c’est incroyable comment tu te connais. Tu m’as décrit avec le moindre des détails, tout ce que tu venais de vivre dans ton corps. Ta vision a commencé à s’embrouiller avec des picots noirs devant tes yeux, que tu n’as pas eu le temps de me demander ce qui se passait. Ensuite tu t’es senti faible et lorsque tu as ouvert les yeux, tu te demandais ce qui s’était passé car ton dernier souvenir était que tu étais debout.

Je me suis alors questionnée à savoir si tu avais bien mangé ou si tu étais bien hydraté. Tu venais tout juste de sortir dehors, donc tu n’avais pas été exposé longtemps au soleil. Vous savez quand on remet tout en question pour essayer de comprendre, mais sans aucune réponse ni certitude. Maman fait de temps en temps des chutes de pression (est-ce que cela pourrait avoir un lien ?) Bien sûr, nous serons à l’affût dorénavant. Je t’ai expliqué ce que je faisais quand ça m’arrivait. À suivre …

Merci mon trésor, d’être dans ma VIE !

Je t’aime plus que tout au monde … je te le dis régulièrement, peut-être même trop, mais tu ne t’en plains pas. J’ai vu qu’en une seconde tout peut complètement basculer.

Mon dieu que je suis heureuse d’avoir ton papa près de moi pour me sécuriser. Même étant adulte, notre passé nous rattrape quand on vit des situations qui ramènent nos mémoires du passé.

Je trippe sur mon travail, mais pour être honnête, je suis le genre de femme qui aimerait être maman à 100%. J’ai déjà beaucoup de chance de travailler de la maison et de te voir grandir. Je travaille très fort pour la compagnie et je suis loin de m’en plaindre, mais quelquefois, je suis moins présente et ce n’est pas toujours évident pour mon cœur de maman.

 

À vous, merci d’être là

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et à intégrer les signes dans vos vies pour le plaisir de communiquer différemment. Merci!

Avez-vous déjà vécu ce type de situation qui vous a mis tout à l’envers?

Une situation qui peut paraître après coup, pas aussi grave que vous vous soyez imaginé, mais qui vous a ramené à l’essentiel.

Partagez-la avec nous si le cœur vous en dit.

 

Qui je suis

Je suis la copropriétaire de Samuel Signes, maman d’un super garçon de 7 ans  Samuel que vous avez appris à connaitre, il a été conçu par fécondation in vitro ainsi que beaucoup beaucoup d’amour et de patience.  Il a changé ma façon de voir la VIE. En couple depuis 20 ans avec André (merci amour) et belle-maman de 2 grandes filles, j’ai envie de vous partager des moments du livre de Samuel. Je suis une maman assez intense dans tous les sens, vous allez apprendre à me découvrir.  Ça reste entre nous…. j’écris encore après 7 ans tous les jours dans le livre de Samuel….

 

Eugénie Miron

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Enceinte en temps de pandémie

Enceinte en temps de pandémie

Enceinte en temps de pandémie

Intégrer les signes pour un port du masque réussi - Stéphany Laflèche - La boite à Paroles - collaboratrice chez Samuel Signes

La bonne nouvelle

Non seulement j’ai appris que j’étais enceinte au début du mois de mars 2020, une semaine avant le grand confinement, mais c’était également ma première grossesse. Moi et mon copain avons eu exactement 1 semaine pour vivre cette nouvelle qui allait changer notre vie de manière ‘’normale’’.

 

La pandémie

À la suite de l’annonce gouvernementale durant la semaine du 16 mars concernant les restrictions, les annulations des événements, etc., le BOUTON PANIQUE A VITE ÉTÉ DÉCLENCHÉ ! Je me suis retrouvée en retrait préventif de mon travail et coupée de mon entourage en raison du confinement fortement conseillé.

Une chance que je ne suis pas une personne anxieuse, car cela aurait pu extrêmement m’affecter. Évidemment, la grossesse ne rime pas uniquement avec bonheur absolu. Il y a aussi la peur de l’inconnu, les millions de questionnements, les inquiétudes diverses par rapport à la parentalité. Ensuite, viennent aussi les commentaires de ton entourage qui te dit que c’est le pire moment pour tomber enceinte… Bref, ce n’est pas nécessairement facile. En étant inconsciente que le Québec allait être sur PAUSE pour les prochains mois, je voulais quand même attendre un certain moment avant d’annoncer la bonne nouvelle à tout notre entourage excepté les membres de notre famille rapprochés. Ce fut une de mes plus grandes déceptions, car maintenant on doit annoncer à ses proches une si bonne nouvelle via les vidéos conférences ou par téléphone quand on aurait voulu le faire en personne pour ensuite les serrer fort dans nos bras. Je dois me présenter seule à mes suivis de grossesse et les échographies, ce qui est dommage pour mon copain de ne pas pouvoir assister à tous ces beaux premiers moments : entendre le cœur du bébé et voir pour la première fois la binette de notre premier enfant lors de l’échographie. Malgré tout, être enceinte durant la pandémie est tout simplement une expérience à laquelle il faut s’adapter.

 

Un quotidien différent

J’essaie chaque jour de prendre cette situation du bon côté et ainsi de vivre le moment présent, prendre une pause de ce quotidien qui allait beaucoup trop vite et qu’on ne voit pas passer.  Je m’instaure une petite routine, j’ai commencé le yoga prénatal, je marche dans la nature, je passe plus de temps avec ma famille dont mon petit frère Samuel (qui est en pause d’école) et j’ai tout le temps pour planifier l’arrivée de notre bébé. Je suis du type à faire des recherches sur TOUT et essayer d’être la plus informée possible. J’ai donc vite réalisé que je vais devoir faire beaucoup de choix et d’y aller avec mon instinct, car j’ai beau lire mille livres, chaque parent et bébé sont uniques. J’ai également décidé de me lancer dans les couches lavables, c’est mon côté écologique qui me pousse à m’aventurer vers cette option, ce qui m’amène à vous parler de l’achat local. Nous en avons beaucoup entendu parler par nos instances politiques, de favoriser les achats locaux pour ainsi aider toutes les petites entreprises qui sont confrontées à multiples défis durant cette pandémie.

 

Nouvelles opportunités

Mon père est également entrepreneur d’une compagnie québécoise, Samuel Signes, qui consiste à des produits permettant de favoriser le développement du langage et la communication dès le jeune âge avant même que le bébé puisse parler.

Comme chaque petite entreprise, ils ont dû s’adapter à cette pandémie et je tiens à souligner leurs efforts. Avant qu’il me présente ce beau projet, je n’avais jamais entendu parler de cette option de la langue des signes simplifiés auprès des jeunes bambins et je suis très curieuse de voir les impacts que cela peut avoir plus tard dans la communication. Bien hâte de vous le partager lors de l’arrivée de notre petite boule d’amour. À l’avenir, j’aimerais vous partager certains choix tels que d’accoucher en maison de naissance ainsi que vous partagez quelques défis surmontés dans notre couple (notre différence culturelle ainsi que les changements de coutumes engendrés).

 

Qui je suis

Future maman, j’ai terminé mes études en psychologie à l’Université de Montréal en 2018. Ma vocation étant la relation d’aide, je suis  devenue intervenante psychosociale auprès des jeunes en difficultés. De plus, ma passion pour l’écriture m’a poussée à partager cette nouvelle expérience de vie, celle de la maternité dans des circonstances bien particulières.

 

Dominique Bouvier Taschereau

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Intégrer les signes pour un port du masque réussi

Intégrer les signes pour un port du masque réussi

Intégrer les signes pour un port du masque réussi

Intégrer les signes pour un port du masque réussi - Stéphany Laflèche - La boite à Paroles - collaboratrice chez Samuel Signes

Mise en contexte

Nous sommes en plein coeur d’une situation qui changera, temporairement du moins, le monde de la communication.

La transition est difficile pour nous adultes. Elle l’est d’autant plus pour les enfants qui vivent tout cela à travers nous, la plupart du temps sans comprendre.

Le port du masque est là pour rester dans les mois à venir. Il faut donc apprendre à changer nos habitudes pour mieux communiquer.

Le guide suivant est un outil pour améliorer la communication tout en misant sur la langue des signes.

Ça ira bien ou mal… à nous de créer le mouvement.

 

Difficultés reliées au port du masque

La petite enfance est une période critique pour le développement du langage. Les petits n’ont pas acquis tout le nécessaire afin de bien communiquer.

Voici quelques difficultés soulevées par le port du masque:

  • Difficulté à identifier les émotions: le bas du visage est caché et l’enfant perd les indices visuels les plus simples à déchiffrer.
  • Impossibilité de voir les lèvres: ceci rend impossible la lecture labiale nécessaire à l’apprentissage des nouveaux mots.
  • Difficultés à déchiffrer le message
  • Peur des visages masqués
  • Perte de rétroaction par rapport aux mots et aux sont réalisés

Comment aider l’enfant

Une des manières les plus simple de venir en aide aux enfants est d’adopter un langage corporel et gestuel appuyés.

Pour tous les enfants, la langue des signes en soutien au langage verbal permettra de réduire les problématiques reliées à la compréhension des idées principales et à l’anxiété face au défi de ne pas comprendre et être compris.

L’incompréhension de l’autre et la frustration face à son incapacité à se faire comprendre sont parmi les plus grandes causes de détresse et de crises chez les enfants.

 

Quelques étapes simples pour intégrer les signes

Intégrer les signes au quotidien est chose facile. Il y a quelques étapes simples pour une intégration réussie en milieu de garde. Gardons en tête que le langage verbal reste toujours présent et que le geste est un support additionnel.

Étapes

  1. Normaliser le masque: les enfants vont mieux accepter que vous le portez et prendront naturellement une attitude calme plus propice à l’apprentissage.
  2. Créer une routine: placer un maximum de 5 signes simples que vous comptez intégrer dans un lieu que les enfants peuvent voir et présentez-les chaque matin.
  3. Soyez sélectif: il ne faut pas apprendre 100 signes. L’objectif est de signer le mot-clé de la phrase pour que tous les amis soient capables de comprendre ET l’utiliser.
  4. Soyez constant: à la base de l’apprentissage, il y a la répétition. Exactement comme le langage oral, il se peut que vous deviez répéter 10, 100 ou 300 fois.
  5. Partagez: plus que jamais, l’esprit d’équipe avec les parents doit être au rendez-vous. Informez-les des signes choisis et invitez-les à les télécharger et les pratiquer dans le plaisir.

 

Un choix judicieux

Vous ne savez pas quels signes choisir pour débuter? L’application Samuel Signes offre une sélection gratuite en essai!

On vous suggère d’opter pour les signes en lien avec les besoins de base de l’enfant: alimentation, réconfort, émotions, jeu.

 

Mais le plus important

Lancez-vous!

Merci d’être là pour les enfants. Vous faites un travail merveilleux… même si vous avez probablement répété « à 2 mètres » au moins 20 000 fois dans la journée.

 

Stéphany Laflèche
La boîte à Paroles

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L’art d’intéresser papa à s’impliquer avec bébé

L’art d’intéresser papa à s’impliquer avec bébé

L’art d’intéresser papa à s’impliquer avec bébé

Notre expérience

André et moi sommes ensemble depuis plusieurs années. En 2013, nous avons eu le grand bonheur d’avoir un petit garçon. Dès la naissance de Samuel, André a créé un lien très fort avec lui, et s’est toujours impliqué dans son éducation par la suite.

Sans vouloir vous raconter notre vie (pas pour l’instant!), disons que j’aimerais simplement vous dire que mon mari est un homme aimant, présent, impliqué à tous les points de vues. J’avoue que la qualité de la connexion qui s’est créée entre les deux hommes de ma vie m’a surprise ! Aussi, nous ne nous étions pas imaginé la force du lien qu’on ressentirait tous les deux envers notre enfant.

 

L’implication du père

Si pour nous l’implication du père n’a jamais été un problème, je sais que ce n’est malheureusement pas le cas pour tous les couples.

Voici quelques phrases entendues ou lues ça et là, prononcées par des femmes désemparées :

« Je me sens comme une mère monoparentale. Pourtant, j’ai un conjoint… »

« Mon chéri préfère aller jouer au golf plutôt que de passer du temps avec son petit garçon. »

« Au bout de 10 minutes, il me remet notre bébé fille dans les bras, et retourne regarder la télé. »

Avez-vous entendu de tels témoignages vous aussi ? Ou peut-être avez-vous déjà vécu ça ? Le vivez-vous en ce moment même ? Qu’est-ce qui explique ce manque d’implication chez de nombreux pères ?

Pourtant, les hommes sont parfaitement capables de s’impliquer alors pourquoi cette apparente indifférence face à la chair de leur chair, le sang de leur sang ? LEUR bébé ?

 

L’importante contribution du père

Ce sujet est complexe et la réponse à cette épineuse question peut varier beaucoup d’une famille à l’autre.

Les psychologues s’entendent pour dire que le père fait office de figure d’ouverture sur le monde pour l’enfant (Camus, 2000). Son apport est donc très important dans le développement des petits.

Alors, comment convaincre les pères « résistants » à s’impliquer davantage ? Faisons un petit tour d’horizon de la psyché masculine.

 

Les hommes ont besoin d’interactions claires et concrètes

On nous le répète souvent, à nous les femmes : soyez claires dans l’expression de vos besoins ! Les hommes ne vous devineront pas ! Ce n’est pas par manque d’amour, d’effort ou d’intelligence, c’est simplement la façon dont leur cerveau est construit.

Dites-leur : « Je me sens triste et j’ai besoin de ton affection ce soir. » Ils seront bien plus enclins à vous offrir leurs câlins que si vous attendez qu’ils devinent votre état et votre désir.

 

Pistes pour favoriser l’interaction entre pères et bébés

 

Je vous propose quelques pistes concrètes pour stimuler l’interaction des papas avec leur bébé. Explorez, testez, osez !

 

1- L’interprétation des signes

Voilà un premier « hic » concernant les bébés d’âge préverbal : ils ne parlent pas encore ! Alors il faut les « lire ». Ce fait représente un défi pour les hommes qui ne sont pas prédisposés à ce genre de devinette.

Piste de solution : apprenez-lui avec patience comment interpréter les pleurs, les mimiques, les gestes de votre bébé, afin qu’il les comprenne tel un langage. Soyez le plus clair possible dans vos observations et vos instructions. Encouragez-le à persévérer.

 

2- Faire confiance aux pères

Avoir un enfant tout neuf est une source de stress, surtout lorsque c’est le premier. Mesdames, si vous ressentez un besoin impérieux de tout superviser et tout contrôler, c’est normal, mais RÉSISTEZ!

Votre instinct maternel devrait inclure de laisser votre homme prendre soin du bébé, même s’il ne le fait pas comme vous. Croyez-en mon expérience, c’est payant de laisser votre homme prendre sa place avec vos enfants!

Pour ne pas briser l’élan des papas envers leur tout-petit, il faut leur faire confiance et leur laisser en prendre soin à leur façon. Ce sont des pères : c’est normal que la manière de tenir l’enfant ou de s’en occuper soit différente de la façon d’une mère !

Samuel Signes - Langage des signes - professions - parents - L'art d'intéresser papa à s'impliquer avec bébé

Des études ont démontré que les pères ont davantage tendance à s’engager dans des jeux physiques avec leur poupon dans la première année (Lamb, 1996), alors que les mères s’occupent de les calmer et de les apaiser. Nous n’avons pas la même fonction ! Les deux ont leur place dans le développement de l’enfant. Laissez-les être des pères ! Et le côté câlin et protecteur apparaîtra de lui-même.

D’autres études ont d’ailleurs démontré que la confiance que les conjointes démontrent à l’égard des pères est en lien direct avec leur motivation à s’impliquer avec leurs bébés. (Biller, 1993 ; Coverman, 1985 ; Cowan & Cowan, 1987 ; DeLuccie, 1995, 1996 ; McBride & Rane, 1998 ; Pasley, Futris & Skinner, 2002 ; Simons, Whitbek, Conger, & Melby, 1990)

 

3- Le renforcement positif

Faites savoir à votre chéri que vous aimez la façon dont il s’occupe du petit lorsqu’il le fait. Dites-lui que vous lui faites confiance, que vous savez que le bébé est en sécurité avec lui. Remerciez-le pour le rôle important qu’il joue auprès de votre enfant. Dites lui que l’enfant n’a qu’un seul père, vous ne pouvez jouer ce rôle, seul lui le peut, et qu’il le fait bien.

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Certains hommes vont entretenir un manque de confiance en eux de façon exagérée, et insistent à dire qu’ils ne sont pas qualifiés pour s’occuper de leur enfant. J’ai connu des femmes qui ont alors fait exprès de quitter la maison pour quelques heures, laissant monsieur s’arranger tout seul avec bébé, histoire de casser la glace pour qu’il se rende compte qu’il est parfaitement capable de s’acquitter de tâches telles que changer une couche, bercer le bébé pour l’endormir, lui donner sa purée, etc.

 

4- Les pères aiment être des héros

Vous voulez intéresser un homme à une situation donnée ? Faites de lui le héros de cette situation. Même si de votre point de vue, c’est juste « normal » qu’il change la couche du bébé au moins une fois par jour, dites-lui tout de même quelque chose comme: « Mon amour, j’ai vraiment besoin de faire cet appel téléphonique maintenant, et la petite a la couche pleine. Tu me sauverais la vie si tu la changeais maintenant. Peux-tu faire ça pour moi ? » Et s’il le fait, après votre coup de téléphone, remerciez-le. Il est fort probable que les prochaines fois, il le fera sans que vous le demandiez.

 

5- La collaboration et la communication dans le couple

C’est important par ailleurs que vous soigniez votre couple. Plusieurs études démontrent que la qualité de la collaboration entre les parents, ainsi qu’une saine communication dans le couple, favorise l’implication des pères auprès de leurs enfants. (Bouchard & Lee, 2000 ; Harris & Morgan, 1991 ; McBride & Mills, 1993)

 

6- Le langage des signes pour bébés à la rescousse

À partir de 6 mois, les enfants ne parlent toujours pas, mais sont aptes à communiquer avec des gestes faits avec leurs petites mains. Ces signes sont concrets et clairs, et peuvent être enseignés aux bébés dès l’âge de 3 mois. À partir de 6 mois, ils ont la motricité suffisamment développée pour répondre et participer à la conversation.

Ce langage des gestes permet aux tout-petits de s’exprimer clairement sans avoir à faire de crises de larmes aussi souvent. Ça permet aux parents de mieux comprendre leurs besoins et d’y répondre plus facilement.

Pour André et moi, le langage des signes pour bébés a joué un rôle important dans notre relation avec notre fils. Pour André, l’idée de pouvoir communiquer avec lui et connaître exactement ses besoins a stimulé sa motivation à jouer et passer du temps avec lui. Le lien de papa à fiston s’est créé facilement à travers les jeux et des conversations simples initiées par les signes pour bébés. Pour moi, c’était un vrai régal de voir Samuel se développer et apprendre en jouant avec nous.

C’est d’ailleurs cette expérience qui nous a motivés tous les deux à nous investir dans le développement de notre application mobile Samuel à la page.

J’encourage toutes les femmes qui veulent davantage d’implication de la part de leur homme à adopter le langage des signes pour bébés comme activité familiale. Ce fût un des éléments favorables pour nous. Il pourrait en être de même pour vous aussi !

 

Bibliographie et références

Biller, H. B. (1993). Fathers and families: Paternal factors in child development. Westport, CT: Auborn House.

Bouchard, G., & Lee, C. M. (2000). The marital context for father involvement with their preschool children: The role of partner support. Journal of Prevention & Intervention in the Community, 20 (1⁄2), 37–53.

Le Camus, J. (2000). Le vrai rôle du père. Paris : Éditions Odile Jacob.

Coverman, S. (1985). Explaining husbands’ participation in domestic labor. Sociological Quarterly, 26, 81–97.

Cowan, C. P., & Cowan, P. A. (1987). Men’s involvement in parenthood: Identifying the antecedents and understanding the barriers. In P. Bernman & F. Pedersen (Eds.), Men’s transitions to parenthood (pp.145-174). Hillsdale, NJ: Erlbaum.

DeLuccie, M. F. (1995). Mothers as gatekeepers: A model of maternal mediators of father involvement. The Journal of Genetic Psychology, 156, 115–131.

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http://www.persee.fr/doc/enfan_0013-7545_1997_num_50_3_3068

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