Mon garçon est différent, et après

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Mon garçon est différent, et après

Handicap invisible - blogue par Eugénie Miron - Samuel Signes

Lorsque Stéphany m’a demandé d’écrire un article concernant le handicap invisible, j’ai tout de suite répondu oui. Pourquoi ? J’ai été interpellée par ce sujet, car cela nous touche personnellement et aussi à travers notre travail.

 

Qu’est-ce que le handicap invisible?

Le handicap invisible est un handicap non détectable, qui ne peut pas être remarqué si la personne concernée n’en parle pas. Le trouble dont elle souffre impacte pourtant sa qualité de vie. 

 

La différence

Mon garçon de 7 ans, Samuel, est anxieux, hypersensible et à haut potentiel. Un enfant ayant un haut potentiel, c’est beaucoup plus que seulement être brillant au niveau scolaire. Cela apporte un lot de difficulté très grand, mais il réussit à bien vivre avec cela, car nous avons eu la chance qu’il puisse grandir près de nous. Il n’est pas allé à la garderie ni la maternelle, car nous travaillions de la maison, donc il a pu apprivoiser ce handicap invisible à son rythme.

J’appréhendais sa première année scolaire. Cette première année fut très difficile pour lui et pour nous aussi au niveau émotionnel. L’entrée scolaire fut toute une adaptation pour lui, car cela représente beaucoup de monde, de bruit et de devoir se séparer de nous et de son environnement sécurisant et ce, plusieurs heures par jour.

 Le commentaire des gens était : « C’est certain qui réagit ainsi puisqu’il n’a jamais été sans vous. » À l’intérieur de moi, je me disais: « Si vous saviez. » En apparence, Samuel est un super beau garçon très sociable oui oui, très brillant et qui veut tout connaître du monde. Il est très allumé et très emphatique.

Plus il grandit, plus il accumule des expériences positives qu’il met dans la boîte à outils de son cerveau et plus c’est facile pour lui. Toutefois, toutes ses premières fois engendrent dans son cerveau l’alerte « CAUSE INCONNUE », ce qui l’amène à vivre une très grande anxiété ainsi que beaucoup de peur face à cet inconnu.

Depuis son très jeune âge, j’ai énormément lu pour chercher à comprendre tout ce que ce petit être vivait. Nous avons appris à le connaître dans son unicité qui est hors norme de la société, ce qui fait de lui un être extraordinaire.

Qui décide qu’est-ce que la différence ? Et si c’était magnifique d’être différent, car ça l’est!

 

Le jugement des gens

Dans cette situation, ce qui me dérange le plus, ce n’est pas son handicap invisible, mais plutôt les commentaires des gens qui ne savent pas. Ce sont eux qui généralisent à tous les enfants avec des faits tels que 1 plus 1 égale 2. Mais il y a plus de nuances que ça.

Je n’ai pas toujours envie de tout expliquer, j’aimerais plutôt que les gens comprennent sa différence comme quelque chose d’unique, de beau et non d’ANORMAL.

 

Oser

Chaque choix que nous avons fait a été pour le bien de notre garçon. Nous faisons les choses différemment et nous en sommes heureux. J’ai rarement eu droit à des crises de mon garçon contrairement à ce qu’on peut entendre de parents qui ont un enfant normal. Pourquoi ? Je crois que l’écoute et le temps font une réelle différence. Nous avons pris le temps d’expliquer à de multiples reprises et cela a donné des résultats magnifiques. C’est une forme d’aventure et de parcours à la découverte de l’essence de notre ti homme extraordinaire.

Les gens pensent souvent à la SOCIABILISATION, parce qu’il ne voit pas grand monde. Mais non, ce n’est pas pour cela qu’il est différent. Il est Samuel. Samuel a un programme différent qui fait de lui une personne différente et il est bien comme ça (il n’est pas tombé bien loin de l’arbre hihi).

Pour se protéger et ainsi vivre moins de stress et d’anxiété, nous allons une étape à la fois. Ce n’est pas parce que notre garçon n’est pas allé à l’école qu’il n’est pas sociable. Ce n’est pas non plus parce qu’il a de la difficulté avec le détachement qu’il n’est pas sociable. Je crois qu’au contraire, le fait d’avoir eu la chance d’y aller une étape à la fois et ce, sans le bousculer, lui permet aujourd’hui d’apprivoiser sa magnifique différence au lieu de la repousser. Il se remémore ces moments comme un tremplin à chaque fois, car il sait qu’il est capable.  Le fait d’avoir respecté son rythme et d’avoir accueilli sa diversité nous a aussi amené à emprunter un chemin différent et de pousser plus loin ma compréhension de l’être humain et j’en suis bien heureuse.

Je suis consciente que nous avons eu une grande chance d’y aller étape par étape. J’en suis ravie, car Samuel a appris à vivre avec lui-même. Plus il vieillit, plus son cerveau se développe par l’entremise de ses propres expériences et il est capable de relativiser au lieu d’avoir été bousculé et que ses mécanismes de défense augmentent.

Dans notre société, nous sommes portés à vouloir régler un problème et le faire disparaître. Et si on laissait le temps à nos enfants d’apprendre à vivre avec leur différence dans un monde en constante évolution? Tous ces gens qui ont des handicaps invisibles, si nous les accompagnions dans l’apprentissage de vivre avec leur handicap, de les soutenir et de voir le beau de cette différence?

 

Un exemple

Voici une situation vécue par Samuel quand il avait environ 3 ans. Il y en aurait eu plusieurs, comme le bruit qui l’agressait, le vent qui lui faisait peur, sa sensibilité extrême à l’odeur… En voici un.

Moi et Samuel, on se promenait dans notre rue et une jeune fille d’environ 2 ans est tombée à côté de nous. Elle s’est mise à pleurer très fort après s’être blessée. Samuel étant très empathique a alors ressenti la douleur de cette jeune fille. Cet événement a fait en sorte que chaque fois qu’il voyait un enfant plus jeune que lui, il se bouchait les oreilles et ne bougeait plus. Il cherchait à aller dans nos bras pour se protéger, pour ne pas avoir à revivre cette souffrance.

Est-ce que nous avons dit d’arrêter de réagir ainsi ? Non. Nous lui avons expliqué que sa capacité à ressentir était une grande qualité. Malgré cette belle sensibilité, il n’a pas à prendre cette souffrance sur ses épaules à lui, ça ne lui appartient pas.  Chaque fois que nous voyions un enfant plus jeune que lui, je voyais son corps se crisper. Je prenais le temps de lui expliquer la situation qu’il a vécue et la situation de maintenant encore et encore. Aujourd’hui, il n’aime pas entendre des bébés pleurer, mais son corps ne réagit plus. Chaque situation depuis sa jeunesse a été comme cela. Nous avons tous travaillé fort ensemble. À mon avis, l’enfance est déterminante pour devenir un adulte épanoui. Nous ne sommes pas parfaits, nous apprenons encore et ce sera toujours ainsi. Le meilleur des remèdes pour nous est la combinaison de l’amour, l’écoute, la patience et la compréhension.

 

La vie fait si bien les choses!

Dans notre vie, nous avons enseigné les signes à Samuel. Cela a été très libérateur pour lui de s’exprimer très tôt avec son corps quand l’émotion était trop grande. C’est incroyable ce que ça lui a apporté. Nous le remarquons aussi régulièrement dans le cadre de notre travail, l’aspect libérateur que cela apporte aux enfants.

 

En conclusion

On juge trop, tout, dans notre société. On veut tellement tout catégoriser. Nous avons du travail à faire en tant que société, mais c’est possible. Je suis fière d’avoir réussi à montrer à notre garçon qu’il est différent et que c’est magnifique. Chaque différence est unique et nous offre plusieurs chemins qui peuvent être utilisés pour nous amener vers l’acceptation de cette belle diversité.

On nous surnomme les extraterrestres, mais nous en sommes bien HEUREUX! 

Quel genre de compréhension aimeriez-vous avoir de la part de votre entourage que vous n’avez pas face à votre handicap invisible?

Amusez-vous avec vos différences.

 

Eugénie Miron

Application Samuel Signes à la plage disponible en 4 versions:

 

LSQ, Langue des signes québécoise
LSF, Langue des signes française
ASL, American sign language
Version originale simplifiée Samuel Signes

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Mon intensité dans ma déco d’Halloween

Mon intensité dans ma déco d’Halloween

Mon intensité dans ma déco d’Halloween

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Partage du Livre de Samuel

J’adore décorer, créer et confectionner. Plus précisément en fait, j’ai réalisé que j’aimais me dépasser. Mais seule, pas d’enfants, je ne le faisais que rarement. Depuis ta naissance, comme tu le sais toutes les occasions sont bonnes pour s’amuser à créer un monde magique.

Parfois, certains diront que je suis un peu trop intense (comme ton papa hihi), mais j’ai la chance qu’il respecte mon intensité et je le remercie infiniment pour cela. Il m’aide même à tout installer, car c’est le pro de l’installation. On forme une super équipe avec chacun nos forces.

L’émerveillement dans nos yeux, c’est pour lui son bonheur.

Depuis ton tout premier anniversaire, mon désir de faire de chaque événement une tradition et un souvenir inoubliable est monté en moi. Ton papa ne comprend pas pourquoi je fais cela, car ça me stress tellement et parfois j’y passe des heures. Bref, il n’a pas tort, mais la satisfaction, le dépassement, le résultat et de te voir APPRÉCIER et AIMER autant les résultats, me comble de bonheur.

Parfois, c’est moi seule, et d’autres fois, ce sont nos créations mutuelles. Plus tu vieillis, plus tu donnes tes idées, et tu crées aussi toi-même énormément. Alors, mon intensité a amené en toi une belle complicité entre nous, et un garçon très artistique qui m’épate de plus en plus chaque jour.

Pour halloween 2020, maman s’est dépassée dans tous les sens. Chaque pièce de la maison que tu as découverte, tu t’exclamais :  « Ohhhhhh wowwww! C’est crazy maman ! » Pour moi, ce sont mes bonbons à moi et mon bonheur. Cela me fait oublier le temps que je mets à créer et mon stress à vouloir que tout soit parfait.

Chaque année, une pièce de plus s’ajoute à ma décoration. Cette année, le salon a aussi été envahi par madame intense et même une partie de l’escalier. La seule contrainte était que ce soit assez haut pour que papa qui mesure 6pieds et 4 pouces ne soit pas dérangé par la déco lorsqu’il se promène dans la maison, car notre déco commence tôt et on l’enlève tard. Je me croise donc les doigts pour son approbation, car avec mon 5 pieds 3 pouces, il n’y aucune difficulté pour ta maman. Prochainement, tu remplaceras déjà ton papa pour approbation de la hauteur, car déjà de ton 7 ans et demi, tu es à la hauteur de mon cou.

Merci à toi, champion. Grâce à toi, j’accepte de vivre avec mon intensité créative et non de la refouler. Tu es émerveillé et tu as même commencé à prendre les plies de maman, ou l’on pourrait dire la qualité et le talent. Tu as également hérité de mon intensité et de mon souci du détail qui a du positif et du négatif.  Je n’aime pas le mot négatif, mais disons plutôt un côté de notre personnalité qu’on doit équilibrer, puisqu’on s’arrête seulement jusqu’à entière satisfaction.

 

Partage supplémentaire

Voilà, j’avais envie de vous partager notre bulle, notre monde, nos idées, et qui sait, notre intensité de vouloir VOUS dépasser.

Mon but, dans nos multiples créations, est que ça coûte toujours le moins cher possible. Je vous dévoile un secret : on a un sous-sol où l’on peut à peine circuler, car je garde tout. Pour mon fils, c’est sa caverne d’Ali baba. Il adore descendre au sous-sol et chercher des trouvailles. Nous sommes bien choyés d’avoir papa Taschereau dans nos vies, car il nous accepte pleinement dans toute notre intensité, sauf parfois lorsqu’il va chercher quelque chose dans le congélateur et qu’il a de la difficulté à y arriver. Je vous laisse maintenant imaginer ce fameux sous-sol.

Si vous avez envie, écrivez-moi!

 

À venir

Une prochaine fois, je vais vous partager l’importance de l’anniversaire de mon garçon, pour moi et lui. Chaque année, il a un thème pour le gâteau. En 2020, la thématique était les lego.

En réalité, toutes les célébrations possibles sont pour moi une opportunité de laisser aller mon imagination, que ce soit Noël, la fée des dents ou le lapin de Pâques. Croyez-moi, je ne dépense pas beaucoup, je recycle et me réinvente à chaque année. Les traditions sont très importantes pour nous.

Par curiosité, êtes-vous comme moi?

En attendant, si vous avez envie, montrez-moi et partagez-moi vos décorations d’Halloween!

 

Une petite visite en photo

 

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L’entrée

 

 

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Le salon

 

 

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La salle à manger

 

 

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La cuisine

 

 

blogue eugenie miron photo Mon-intensité-dans-ma-deco-d'Halloween-passage

Le passage

 

Amusez -vous avec votre créativité et JOYEUSE HALLOWEEN! 

 

Eugénie Miron

 

 

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Apprendre à accepter tous ces changements

Apprendre à accepter tous ces changements

Apprendre à accepter tous ces changements

Apprendre à accepter tous ces changements photo Dominique blogue samuel signes

Au début de ma grossesse, j’étais loin de me douter que j’étais enceinte et déjà les hormones travaillaient fort. Ces fameuses hormones telles que le progestérone, l’œstrogène, l’ocytocine sont à l’origine de multiples symptômes plus ou moins désirés tels que les fameuses nausées, les maux de tête, la fatigue, les sautes d’humeurs, les douleurs multiples et ce, à des endroits où l’on ne se doute même pas que l’on puisse ressentir une douleur.

Bref, pour ma part, dès que j’ai appris que j’étais enceinte, je rêvais déjà à mon ventre arrondi! C’est le changement par excellence qui démontre qu’il y a bien un petit être qui grandit et se développe à l’intérieur de soi.

 

Les changements qui s’amènent

À noter que j’avais idéalisé ce beau ventre arrondi, puisqu’en réalité, ce beau ventre arrondi est également/souvent accompagné d’une prise de poids au niveau des cuisses, des fesses, des hanches, bref, quasi la totalité du corps. Également, peuvent s’ajouter aussi les vergetures à cette bedaine, donc c’est un beau défi de s’accepter et de s’aimer à travers tous ces changements.

 

La comparaison : à éviter

Si j’ai un conseil à donner pour les futures mamans, c’est de ne pas faire l’erreur de se comparer avec les autres femmes enceintes. Nous sommes toutes uniques et chacune évolue de manière différente et fascinante. Ne vous mettez pas de pression sur votre prise de poids et vos changements corporels !

Certaines angoisses peuvent arriver : « Comment vais-je réussir à perdre tous ces livres en trop? » Chaque chose à son temps ! Nous sommes déjà confrontées à plusieurs défis en fin de grossesse, alors essayons de voir ces changements comme étant un résultat merveilleux qui va nous permettre de connaître l’amour inconditionnel.

 

Mise en garde

Pour terminer, j’aimerais m’adresser à vous qui n’êtes sûrement pas mal intentionné, juste maladroit. Je m’adresse à ceux qui ont une opinion sur la grosseur de notre ventre de femme enceinte. Il y a tout d’abord les fameux commentaires, en début de grossesse, qui te disent : « Bien voyons tu es toute petite, ça ne parait même pas! Est-ce que tu manges assez ? Il faut que tu grossisses ».  Faut croire que pour eux, cela est synonyme de la santé du bébé, mais ces derniers changeront d’avis vers la fin de la grossesse.

Ensuite, il y a la phase d’entre-deux, celle où l’on n’est pas certain si tu es ballonnée parce que  tu as trop mangé ou si tu es enceinte. Cette phase est, à mon avis, la moins glorifiante de la grossesse.

Vers la fin du 2e trimestre, le ventre augmente de manière significative et c’est rendu le moment pour les commentaires du type : « Ton ventre a vraiment grandi! Comment tu vas faire pour te rendre à 40 semaines? Es-tu certaine que tu n’attends pas des jumeaux ? »

Chaque future maman peut recevoir ces commentaires différemment, avec un mélange d’hormones et de ses propres craintes, cela peut engendrer des émotions négatives, donc faites attention. Prenez le temps de souligner plutôt les aspects positifs et merveilleux de ce processus qui est la maternité.

 

Sur une note personnelle

Sur ce, je suis rendu à 36e semaine de grossesse et j’ai appris à m’aimer et à accepter ces nouvelles rondeurs et ces petites cicatrices rougeâtres qui s’installent sur mes hanches. Je remercie mon copain de me valoriser à travers ces changements et de me faire sentir belle à chaque jour !

Dominique Bouvier Taschereau

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La musique ma passion

La musique ma passion

La musique ma passion

blogue ma musique ma passion kim gosselin

Présentations

Bonjour à tous! Il me fait grand plaisir de me présenter à vous. Je suis une maman de 4 enfants. Mon entreprise, Gribouille et Gazouillis, offre depuis 2008 des ateliers d’éveil musical dans les garderies et les centres familiaux. Je fais également des spectacles et des animations pour enfants. J’offre aussi un service de halte-garderie pour des mariages et des événements.

J’ai deux personnages, dont l’un est assez populaire : La Sorcière Tikipik; vous en avez peut-être déjà entendu parler.

 

L’éveil musical

L’aventure de l’éveil musical a débuté pour moi après mes études universitaires en musique. Je suis alors tombée en amour avec les enfants et je me suis mise à faire des recherches et à expérimenter avec mes élèves.

J’ai complété un certificat en animation et recherches culturelles et suivi des formations sur le développement de l’enfant et la planification d’activités pour les petits. Je n’ai jamais arrêté d’enseigner l’éveil musical depuis, sauf peut-être durant mes congés de maternité; bien que souvent, mes enfants m’ont accompagnée durant mes cours.

Les enfants sont mon inspiration, et leur plaisir, mon carburant. De voir leurs visages s’illuminer alors qu’ils s’amusent et apprennent me motive à continuer. J’adore le sentiment de contribuer à leur développement et à leur bonheur.

Mon entreprise me fait toucher à toutes les facettes de ma personnalité : le côté entrepreneur et le côté artistique. Je crée, je planifie, je réalise et je suis en contact avec les enfants; je ne peux rien demander de plus!

 

À venir

Lors de mes futurs articles, je vous informerai sur les bienfaits et les avantages de l’éveil musical au niveau précisément du langage, et comment en faire bénéficier votre enfant.

Je désire que mes articles soient les plus intéressants et profitables pour vous, alors n’hésitez surtout pas à m’écrire pour me faire part de vos commentaires ! Au plaisir de partager avec vous ma passion !

 

Musicalement, Kim Gosselin

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Mon choix: un lieu peu commun

Mon choix: un lieu peu commun

Mon choix: un lieu peu commun

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Pour ceux qui me connaissent, j’ai un petit côté bohème/zen. J’ai toujours imaginé que le lieu de naissance de mes enfants ne serait donc pas traditionnel (à l’hôpital).

 

L’hôpital comme lieu de naissance

Tout d’abord, je n’ai jamais apprécié les hôpitaux. Pour ma part, je ne considère pas cet endroit comme étant accueillant et synonyme de vie. J’ai donc toujours visualisé accoucher soit à mon domicile ou à une maison de naissance, puisque ce sont des lieux qui aspirent plus à un événement positif et heureux.

De plus, je suis une personne qui essaie le plus possible de ne pas prendre de médicament inutilement ou bien utiliser des techniques plus naturelles pour contrer les maux, ce qui correspond aux valeurs des maisons de naissance.

 

Une maisons de naissance: mon choix

Les maisons de naissance n’offrent aucun médicament contre la douleur, ce qui veut dire aucune sollicitation pour épidurale ou tout autre analgésique. Mon choix s’est alors arrêté à la maison de naissance, puisqu’en temps de pandémie, la naissance à son domicile n’est pas une option.

Malheureusement, ce choix n’est pas offert à tous. Il y a certaines conditions et évidemment, une liste d’attente.

Dès que j’ai appris ma grossesse, je me suis inscrite sur la liste d’attente. Habituellement, nous sommes supposés avoir une réponse avant la 14e semaine de grossesse.

 

Quand la réponse ne vient pas

J’ai commencé mon suivi de grossesse avec un médecin, puisque je n’avais pas de place assurée à la maison de naissance. Arrivée à la 14e semaine… toujours pas de nouvelle.

Je me suis alors faite à l’idée que j’allais accoucher à l’hôpital. Avec une petite touche de déception, surtout en temps de pandémie, ça rajoute un petit stress de plus, car c’est l’isolement total à la chambre, aucune visite de nos proches, et même une possibilité de porter un masque durant l’accouchement (pour moi, c’est une aberration, mais c’est un autre sujet).

Étrangement, mon inconscient s’est préparé à accoucher dans un hôpital, et même considéré l’épidurale si c’est trop difficile, car tellement de femmes considèrent automatiquement l’épidurale, pourquoi pas moi ?

 

Changement de plan

Vers la 19e semaine, j’ai reçu un appel auquel je ne m’attendais clairement pas : une place s’était libérée à la maison de naissance que j’avais choisie, qui est littéralement à 5 minutes de chez-moi. Alors, plus aucun stress concernant le transport et le temps pour se rendre lorsque le travail actif va être déclenché.

Moi qui avais eu un coup de cœur pour mon médecin qui me suivait, j’ai quand même pris la décision d’y aller avec mon choix premier.

 

Une approche différente

Cela signifie un nouveau suivi avec une sage-femme, donc une approche très différente et un petit stress d’accoucher complètement de manière naturelle, car mon esprit s’était préparé autrement depuis quelques semaines.

Ma première impression avec ma sage-femme fut très révélatrice : j’avais fait le bon choix. Ces sages-femmes offrent un suivi global comprenant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale. C’est une approche d’individualisation, au rythme de chaque future maman et le choix d’utiliser la technique de notre choix, que ce soit les points de pression, l’hypno naissance ou la visualisation. Elles sont à l’écoute et respectent toutes les décisions que la famille veut prendre.

Nous avons également effleuré le sujet de l’accouchement et mes appréhensions de ce moment tant attendu. En quelques minutes, elle a su me rassurer et me faire voir ce moment qui va être, sans aucun doute douloureux, de manière positive.

Elle m’a fait visualiser les contractions comme des vagues et non une douleur. Ce sera alors d’apprendre à mon corps et mon esprit de percevoir cette douleur de manière positive puisque celle-ci mène à la naissance de mon enfant, ce qui est définitivement un événement plus qu’heureux.

 

De plus en plus concret

À la suite de notre première visite de la maison, nous avons déjà choisi la chambre qui se nomme Le bouleau. Les chambres ont toutes une thématique de bois, ce qui me rejoint beaucoup car je suis une grande passionnée de la nature et de randonnée.

La chambre comprend une baignoire, ce qui va m’offrir l’opportunité de donner naissance à mon coco dans l’eau. Depuis que je suis toute jeune, j’adore l’eau et je suis du type à me baigner pendant des heures, car je trouve que l’eau permet de me détendre et de vivre le moment présent. C’est une forme de méditation pour moi. C’est alors pour cette raison que j’ai un désir d’accoucher dans l’eau, car je crois que cela va m’aider à me relaxer et me permettre de mieux gérer la douleur des contractions.

 

C’est pour bientôt

Pour le moment, je suis vraiment contente de mon choix et j’ai bien hâte de vous raconter la suite, car la venue de mon coco arrive à grand pas (plus que 12 semaines). Je suis réaliste, j’ai une vision idéale et positive de mon accouchement, et qu’il peut arriver des imprévus, mais je suis bien consciente aussi de cette probabilité.

Ps : Mon copain a maintenant le droit de venir à mes rendez-vous de suivi de grossesse !!! YOUPI 😊

 

Dominique Bouvier Taschereau

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Maman, je veux des frites et des croquettes du Mc Donald

Maman, je veux des frites et des croquettes du Mc Donald

Maman, je veux des frites et des croquettes du Mc Donald

Blogue-Mcdonald-photo-Catherine-Samuel-signes

Partage du livre de Samuel

Quand tu t’es levé ce matin, il était 7h et tu m’as demandé : « Maman le coronavirus est-il terminé ? »

Je t’ai alors demandé: «Pourquoi ?»

Tu m’as répondu : « Parce que j’ai hâte de manger des bonnes frites de chez Mc Donald et des croquettes. Ça fait tellement longtemps et ça me manque. »

– C’est quoi que tu aimes tant chez Mc Donald, Samuel ?

– Les frites, elles ont un goût particulier que j’aime tellement.

Oui, oui tu as dit le mot particulier.

Moi qui me disais, intérieurement, nous ne sommes pas allés au Mc Donald durant plusieurs années. C’est seulement à tes 5 ans que tu as connu ces fameuses frites.

Que mettent-ils dans leur nourriture, au Mc Donald, pour que depuis cette première fois, tu en redemandes?

Ta naissance nous a fait prendre conscience de beaucoup de choses. Tu sais que je suis intense et nous faisons de notre mieux. Pour nous, le Mc Donald, ce n’était pas un rituel à intégrer, surtout que nous ne sommes pas du type à aller au restaurant. De plus, ton papa cuisine super bien (on est bien choyés) et moi, tu sais que j’aime aussi cuisiner (bon, surtout les salades, mais cela est un autre sujet, car les légumes et toi, vous n’êtes pas les meilleurs amis). On est plus du genre à économiser et à vivre les plaisirs de voyager et à découvrir le monde. Bref, chacun son plaisir.

Revenons à ton amour pour le Mc Donald.

Cet amour a commencé le 25 mars 2018 quand ta sœur, Catherine, t’a amené faire une activité et ensuite t’a amené dîner à ce fameux restaurant pour la première fois de ta vie.

Il est clair qu’il doit y avoir une signification émotionnelle pour te ramener ce matin à vouloir y retourner hihi. Ce ne sont pas seulement les frites et les croquettes.

Je crois que c’est le souvenir du moment vécu avec ta sœur, puisque maintenant, chaque fois que tu sors avec ta sœur et que c’est durant l’heure du dîner, vous arrêtez au Mc Donald.

Ce matin, c’était non seulement le goût du Mc Donald, mais aussi le fait de sortir et de découvrir des nouveautés avec tes sœurs qui te manque énormément durant ce confinement.

Je reste convaincue que chaque expérience, peu importe l’émotion vécue sur le moment, refait surface quand on en a besoin pour grandir, et cela dans un sens comme dans l’autre.

La morale de cette histoire est que mon garçon m’a montré à être plus flexible et que même si le chemin n’est pas parfait comme on l’imagine, il est magnifique.

Il est clair que même si nous avons retardé l’apparition du Mc Donald dans notre vie, dorénavant, tu nous le demandes pour des moments particuliers, sans en abuser.

Et vous, qu’est-ce que votre enfant adore et que vous aimeriez qu’il aime moins, ou qui n’est pas dans votre philosophie, mais que vous acceptez malgré tout de temps en temps?

 

Eugénie Miron

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